23 janvier
Concert 3
par l'Ensemble Symphonique Neuchâtel
Quatre évocations amoureuses et passionnées pour une collaboration inédite entre l’ESN et la Haute école de musique Genève-Neuchâtel.
Avec le soutien de l’Association des Amis de la HEM
R. Strauss (1864-1949)
Don Juan, op. 20
R. Wagner (1813-1883)
Tristan et Isolde (Prélude & Liebestod)
Cl. Debussy (1862-1918)
Pelléas et Mélisande symphonie (Marius Constant)
S. Prokofiev (1891-1953)
Roméo et Juliette, suite n° 3, op. 101
Lorsque leurs yeux se rencontrèrent, tous envisagèrent par les mots la douloureuse douceur de leur amour : « L’amour est une fumée de soupirs ; dégagé, c’est une flamme qui étincelle aux yeux des amants ; comprimé, c’est une mer qu’alimentent leurs larmes. Qu’est-ce encore ? La folle la plus raisonnable, une suffocante amertume, une vivifiante douceur ! » soupire Roméo. Pelléas se laisse envahir par l’amour : « Je n’ai jamais vu de cheveux comme les tiens, Mélisande ! … Vois, vois ; ils viennent de si haut et m’inondent jusqu’au cœur… Ils sont tièdes et doux comme s’ils tombaient du ciel ! … ». Tristan et Isolde songent en ces mots : « Quelle houle enlève nos cœurs exaltés ? Quelle volupté tous nos sens enfièvre ? Foisonnantes fleurs de l’amour qui rêve, bienheureuse ardeur de la soif d’aimer! Soudain, tout en moi, délire de joie ! Isolde ! Tristan! Hors monde et son cours, ô toi ma conquête ! Conscience où plus rien ne reste que toi, suprême joie d’amour! ». Quant à Don juan, il aime sa liberté en amour : « La passion n’est toujours que la nouvelle; Elle ne peut être acheminé par la ; Elle ne peut que mourir ici, jaillir de nouveau, Et si elle se connaît, elle ne sait rien des remords ».